Le petit pectoral est le petit muscle pectoral. En cas de tensions ou d’existence de trigger points, il peut déclencher des douleurs dans la poitrine, les épaules et sur toute la face interne du bras.
Cependant, vous pouvez maîtriser ces douleurs par un automassage.
À condition bien entendu que vos douleurs soient d’origine musculaire, ce qui est le cas la plupart du temps.
Pour le massage, vous avez seulement besoin de vos mains et éventuellement d’une balle de massage.
En cas de fortes tensions, le muscle réagit à la pression, la plupart du temps avec une douleur locale à l’endroit concerné.
Les trigger points peuvent irradier les douleurs dans la poitrine, les épaules et la face interne du bras.
Si les trigger points sont très actifs, les douleurs peuvent même rayonner jusqu’aux 3e à 5e doigt.
Plus le rouge est foncé sur l’image ci-dessous, plus il est probable que vous sentiez des douleurs dans la zone concernée, si des trigger points existent dans le pectoral et sont actifs.
Les tensions et les trigger points dans ce muscle peuvent avoir pour conséquence de ne plus être capable de lever le bras vers l’arrière, comme lorsque vous enfilez une veste par exemple.
Les douleurs qui sont déclenchées par les trigger points du petit pectoral sont similaires à celles des diagnostics suivants et peuvent prêter à confusion.
Cela signifie qu’elles peuvent être facilement confondues avec des trigger points et inversement.
Les zones de douleur du muscle et l’éventuel pincement du nerf médian du bras/nervus medianus et de l’artère axillaire /arteria axillaris du petit pectoral, lorsque ce dernier est très contracté, en sont responsables.
Ces deux structures passent en effet directement sous le processus coracoïde, l’origine du muscle.
De plus, des dysfonctionnements articulaires (« problèmes articulaires ») peuvent survenir. Ils s’accompagnent d’une élévation de la 3e à la5e côte.
La raison en est que votre pectoral est attaché à celles-ci et transmet une tension excessive directement à ces côtes.
En termes simples, votre petit pectoral s’étire de votre 3e à votre 5e côte à l’avant de votre épaule.
Origine
Insertion
Innervation
Les trigger points
Le pectoral tire votre omoplate vers l’avant, le bas et l’intérieur.
De cette manière, il vous aide à baisser le bras élevé ou à maintenir l’omoplate en position et à la stabiliser contre la pression d’en bas et de devant.
Les exemples de ce travail de stabilisation sont…
De plus, il soutient l’aspiration exagérée en soulevant la 3e jusqu’à la 5e côte.
Je souhaiterais ici faire la différence entre une surcharge active et passive du muscle. Les deux peuvent conduire à des tensions et à des trigger points.
En cas de surcharge passive, le muscle est la plupart du temps maintenu dans une position rapprochée, c’est-à-dire raccourcie et ce, pendant un long moment.
Cette durée est aussi le point déterminant l’apparition des problèmes.
Petite parenthèse :
Je souhaiterais mentionner que le problème des omoplates écartées peut éventuellement être causé par le petit pectoral et son grand frère, le grand pectoral.
En effet, si ces deux muscles sont contractés, ils tournent l’épaule vers l’intérieur et ainsi l’omoplate vers l’extérieur, ce qui conduit à une charge de traction des muscles permanente, qui la tire en effet vers l’intérieur, par ex. le trapèze.
Le résultat est un trapèze « blessé » et un système nerveux irrité, ce qui « paralyse » le muscle (=> pseudo faiblesse musculaire) pour ne pas devoir en permanence travailler contre la tension des muscles pectoraux.
Comme vous pouvez le voir, on peut très vite se perdre dans les détails et se poser la question de la poule ou de l’œuf : « Lequel des deux était là en premier ? »
Vous ne devez toutefois pas vous laisser perturber par cela.
Dans la plupart des cas : « La normalisation de la tension musculaire et le travail sur les trigger points s’effectuent avant le renforcement. »
Une surcharge active survient la plupart du temps pendant le sport et en cas de blessure, surtout en cas de « mouvements de pression ».
En général, les problèmes surviennent lorsque le muscle n’est pas habitué à la charge et lorsqu’on ne lui donne pas suffisamment de temps pour s’adapter, ou lorsqu’aucune activité compensatrice n’a lieu.
Dans la mesure où le muscle est couvert par son grand frère, le grand pectoral, vous n’avez en effet aucune chance, en tant que novice, de le trouver en tâtonnant.
Cela ne fait rien, étant donné que je vous montre dans la prochaine partie, où et comment vous devez placer vos mains autour du muscle pour travailler.
Pour masser le petit pectoral, utilisez dans le meilleur des cas, la technique des doigts, des massages précis avec le Trigger Fairy ou une balle de massage.
Touchez le processus coracoïde en tâtonnant avec votre main opposée.
Vous pouvez sentir la grosseur osseuse à l’avant de votre épaule.
Cherchez directement des points douloureux sur la diagonale, 5 à 8 centimètres en dessous, tout en appuyant avec vos doigts sur le tissu musculaire qui s’y trouve.
Masser chaque point douloureux via 5 à 10 massages très lents et courts et concentrez-vous toujours sur la zone la plus sensible.
Bien entendu, vous travaillez ici la même zone, sur laquelle vous faites rouler une balle de massage ou bien vous bougez votre épaule.
Placez la balle sur le muscle et appuyez-vous contre un mur.
Alternativement aux mouvements de roulement, vous pouvez réaliser la technique de pression et mouvement
Grâce au Trigger Fairy, vous pouvez vous masser confortablement en position assise, travailler précisément et accéder aux fibres profondes du muscle.
De courts massages et la technique de pression et mouvement fonctionnent surtout très bien.